Le ministre Darcos a décidé de faire évoluer le contenu et les modalités de la formation pour porter le recrutement au niveau du master en lui donnant un contenu et en adoptant une méthode du "passage en force" qui ont provoqués des débats houleux et entraîné la rupture entre le ministre et la communauté universitaire.
Résultat, ce sont les étudiants qui se destinent aux métiers de l'éducation qui font les frais de cette confusion, des conflits persistants ainsi que de la politique d'économies budgétaires à laquelle cette réforme donne un habillage pédagogique.

Nous retiendrons entre autre :

    - une entrée dans la vie active retardée pour les futurs professeurs (pertes financières non négligeables que la récente revalorisation annoncée par luc Chatel ne permet pas de résoudre, bien au contraire.)
    - une formation en master 2 où les étudiants auront en charge des classes sans rémunération (les seuls boursiers recevront une aide de 3000 €).
    - une année de master 2 trop ambitieuse et exténuante où il faudra passer les épreuves d'admissibilité, préparer le mémoire du master, passer les épreuves d'admission du concours et prendre des classes en responsabilité (préparation des cours, corrections, etc.)
    - une année de professeur stagiaire où la formation sera dispensée en fin d'année et où les jeunes enseignants devront assurer directement 18h de cours.

Le schéma de la formation proposée par la réforme

Consultez le schéma de l'ancienne formation