![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() SNCL
Créteil
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Un
peu d'histoire ...
A l'origine : l'ANPCC - Association Nationale du Personnel des Cours Complémentaires (1911) Au
début du XXe siècle, le système
éducatif
français compte deux types d'établissements
permettant
aux enfants de catégories populaires d'accéder
à
une formation complémentaire à celle de
l'école
élémentaire.
- les écoles primaires supérieures datant de 1833 qui étaient des établissements scolaires autonomes. - les cours complémentaires crées en 1866 qui étaient des classes annexées à des écoles primaires. Le lycée est réservé à l'époque pour une petite minorité priviligiée.
Les enseignants des Cours Complémentaires étaient des instituteurs qui possédaient une formation spécifique afin de préparer leurs élèves au monde du travail. En 1910, la fermeture d'une classe de Cours Complémentaire à Sedan au profit de l'enseignement secondaire qui voyait ses effectifs décliner va être à l'origine de l'ANPCC qui revendiquera pour défendre les principes et les besoins de l'enseignement dispensé dans les Cours Complémentaires et défendre les maîtres qui y enseignent. Très vite, l'ANPCC devient une association nationale qui compte en 1920 près de 95% des personnels des Cours Complémentaires. 1939 - 1940 : Dissolution et interdiction des syndicats enseignants En
1940, la dissolution de l'ANPCC est imposée. Le
régime de
Vichy interdit les associations professionnelles de fonctionnaires. Les
membres de l'ANPCC poursuivront leur action dans la
clandestinité, certains s'illustreront dans la
Résistance.
A la libération, l'ANPCC reprendra ses activités et refusera d'être intégrée en S.N.I (Syndicat National des Instituteurs) 1947 : Le plan Langevin-Wallon Le
plan Langevin-Wallon d'après guerre propose de prolonger la
scolarité et de construire un système scolaire
unifié. En 1947, les élèves du 1ier
cycle du
lycée et ceux des Cours Complémentaires se
présentent au même examen final : le B.E.P.C.
Le développement des Cours Complémentaires et le rapprochement de leurs programmes avec ceux du premier cycle secondaire, la difficulté de trouver des maîtres pour l'école moyenne sont autant d'éléments qui pousse l'ANPCC à relancer l'idée d'un statut particulier pour ces maîtres. 1959 : La réforme Berthoin Les
Cours complémentaires sont supprimés et
deviennent des
Collèges d'Enseignement Général (CEG).
La
scolarité devient obligatoire jusqu'à 16 ans
(à
l'horizon de 1967).
1960 : l'ANPCC devient le SNC (Syndicat National des Collèges)
Très
vite, le nouveau syndicat va agir pour faire reconnaître les
personnels des collèges nouvellement crées. Il
agira afin
qu'un Certificat d'Aptitude Pédagogique soit
créé
pour les CEG et marquer la différence entre instituteurs
du primaire et titulaire de ce certificat. En 1962, le SNC se battra
pour l'harmonisation des horaires et des salaires des professeurs
certifiés et des maîtres de Cours
Complémentaires.
Il faut rappeler que les professeurs des Cours
Complémentaires
avaient 24 heures de cours et sont passés grâce au
SNC
à 18 heures sans heures supplémentaires.
Enfin, en opposition avec le SNI, le SNC revendiquera la
création d'un statut particulier pour les maîtres
de CEG.
1963 : La réforme Fouchet et la création des C.E.S Afin
de supprimer l'inégalité face à
l'accès aux
études supérieures, le gouvernement
décida la
création d'établissements polyvalents qui prirent
le nom
de Collèges d'Enseignement Secondaire. Entre 1963 et 1969,
le
taux de scolarisation des 12-15 ans dans le premier cycle secondaire
passa de 55% à 80%. Le besoin en enseignants dans
l'enseignement
moyen était de plus en plus grand. Cependant, ces
établissements comptent des maîtres appartenant
à
des corps d'enseignement différents puisque trois sections
aux
programmes différents et aux objectifs particuliers sont
proposés aux élèves.
Dès 1963, le SNC aura pour objectif principal l'obtention d'un statut pour les personnels des ex-Cours Complémentaires. Le syndicat sera alors confronté au SNI qui refuse un tel statut, ce dernier considérant que ces ex-maîtres étaient des instituteurs parmi les instituteurs.
1969 : création des P.E.G.C (Professeur d'Enseignement Général de Collège) Avec
la création de ce nouveau statut les ex-maîtres
des Cours
Complémentaires voient la reconnaissance de la
spécificité de leur formation et de la
particularité de leur travail. Ce nouveau statut va
contribuer
à ce que petit à petit se réalise
l'unification
des enseignements post-élémentaires en dehors du
primaire
alors que le SNI agissait pour une école primaire couvrant
toute
la période de la scolarité obligatoire.
1969 à 1986 : le SNC et les PEGC Le
SNC, fort de la création du statut des PEGC se battra durant
toutes ces années pour défendre ces personnels et
améliorer leurs conditions de travail.
Son combat essentiel porte sur la généralisation des "18 heures" (hors agrégés). Ce qui a été obtenu. Avec la réforme Haby de 1975 et la création du collège unique puis l'intégration des PEGC dans le corps des certifiés, le SNC ouvre un nouveau champ de syndicalisation : celui des professeurs du second degré. 1990 : création de la FAEN (Fédération Autonome de l'Education Nationale) La création de cette fédération permet l'extention du type de syndicalisme différent (SNC) à tous les personnels de l'Education Nationale grâce aux différents syndicats la composant. 1993 : création du SNCL (Syndicat National des Collèges et des Lycées) Le
SNC qui était un syndicat "collège"
élargit son champ de syndicalisation aux lycées
et se
transforme en SNCL. Depuis plus de 25 ans, le syndicat n'est plus
seulement un syndicat de PEGC. Totalement indépendant de
tout
parti politique et
toute idéologie, le SNCL dans le respect des opinions de ses
adhérents s'intéresse uniquement aux
problèmes professionnels des enseignants et
défend leurs
intérêts dans le respect des valeurs de la
République.
Affilié à la FAEN (Fédération Autonome de l'Education Nationale) le SNCL est exclusivement financé par les cotisations de ses adhérents. Il participe à tous les combats de défense de la profession et se joint très souvent à des actions intersyndicales, ou grâce à la FAEN à des actions interfédérales. Reçu et consulté régulièrement par le ministère ses avis sont écoutés et trop rarement suivis. |